Nava Kotov - Indian Wells 2023

5 7 6 00 Zverev A 4 6 4 15 De Minaur A 6 1 00 Podoroska N 5 6 00 Chirico L Ann 6 I.Swiatek at 15:00 C.Gauff Ann 6 J.Paolini at 16:40 M.Andreeva

Indian Wells 2023 - Eleme 1. tur

Finished - 02:48

Nava, Emilio

6²

Kotov, Pavel [23]

Stadium 5

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Emilio Nava

Pavel Kotov

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185cm

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191cm

79kg

Ağırlık

89kg

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Le programme de jeudi à Roland-Garros : les demies dames Au programme ce jeudi sur la terre-battue de Roland-Garros, les deux demi-finales du tableau de simple dames. On connaîtra donc en fin de journée l'identité des deux finalistes de cette édition 2024. À partir de 15h00 sur le Court Philippe Chatrier, Coco Gauff fera face à l'ultime challenge parisien. L'Américaine va se mesurer Iga Swiatek, n°1 mondiale et double tenante du titre, qui récite tranquillement son tennis depuis son énorme bataille face à Naomi Osaka au deuxième tour (7-6, 1-6, 7-5). Dans la foulée, la deuxième demi-finale opposera les deux invitées surprises du bas du tableau. L'Italienne Jasmine Paolini, tombeuse d'Elena Rybakina (6-2, 4-6, 6-4), affrontera la jeune prodige russe de 17 ans, Mirra Andreeva, qui a fait chuter la n°2 mondiale Aryna Sabalenka (6-7, 6-4, 6-4). Très bonne 12e journée à toutes et à tous.

Zverev à un set de rejoindre Ruud en demi-finale ! Pour l’instant, Alexander Zverev assure l’essentiel. Auteur d’un premier set solide, il a su résister à la fougue et à la défense hors-normes d'Alex De Minaur pour prendre largement les devants (6-4, 7-6 en 2h10). Pourtant imprécis (31 fautes directes) et friable sur son service (2 breaks concédés), il a su tenir tête à un Australien prêt à tout pour le renverser. Sauvant une balle de deuxième set, Zverev s’est fait très peur, mais a su conserver son sang froid dans les moments importants. Toujours aussi combatif, De Minaur n’a pas réussi à capitaliser sur sa remarquable couverture de terrain. Sans jouer son meilleur tennis, le numéro 4 mondial n’est qu’à un set des demi-finales de Roland Garros.

La tactique selon Mirra Andreeva : "Oublier le plan" Voir Mirra Andreeva atteindre ses premières demi-finales en Grand Chelem à seulement 17 ans n'est pas complètement une surprise. Cela fait plus d'un an maintenant que la jeune Russe dispute des tournois sur le WTA Tour et confirme progressivement tous les espoirs placés en elle. De l'avis de tous les observateurs du tennis, au-delà de sa technique presque parfaite, c'est au niveau tactique que l'élève de Conchita Martinez (finaliste de Roland-Garros en 2000, battue par Mary Pierce) possède quelque chose en plus. Sur le Court Philippe Chatrier, juste après sa victoire sur Aryna Sabalenka, Mats Wilander (vainqueur de Roland-Garros en 1982, 1985 et 1988) lui a posé la question de ce "QI tennis" plus élevé que la moyenne, et de la manière dont elle a développé ses capacités tactiques si précoces. Il n'a pas été déçu de la réponse. Mirra Andreeva : "Comment je gère l'aspect tactique ? Je ne sais pas. Je vois le jeu en quelque sorte. Je joue où j'ai envie de jouer, je n'ai même pas de plan (rires). Quand je vois un espace ouvert sur le court, j'essaye de jouer dedans. Et si je pense que mon adversaire va courir là-bas, j'essaye de jouer dans son dos ou quelque chose comme ça. Moi et ma coache (Conchita Martinez), nous avions un plan aujourd'hui, mais je ne me suis plus souvenue de rien du tout durant le match (rires). Donc, oui, j'essaye juste de jouer comme je le sens et c'est tout. Mais bien sûr, j'ai toujours besoin de Conchita, elle m'apporte un grand soutien et… Ok, des fois, je n'arrive pas à me souvenir de quelques informations (rires), mais l'avoir à mes côtés est un fantastique avantage pour moi et je suis vraiment heureuse qu'elle continue à travailler avec moi."

Andreeva, tout en sincérité : "Pour le moment, j'ai même oublié le score" Mirra Andreeva a fait preuve d'une maturité impressionnante pour sortir vainqueure du gros combat, mental et physique, qui l'a opposée à Aryna Sabalenka en quarts de finale de Roland-Garros (6-7, 6-4, 6-4). Affichant un calme à toute épreuve, la Russe de 17 ans est parvenue à mieux négocier les moments clés que la n°2 mondiale à la fin du match. Pour le plus grand bonheur du public de Court Philippe Chartier, enthousiasmé par le niveau de jeu de la teenager. Mirra Andreeva : "Honnêtement, pour le moment, j'ai même oublié quel était le score. Parce que j'ai vraiment essayé de ne pas me focaliser sur ça. Sur ma deuxième balle de match, j'ai essayé de penser que j'étais en train de sauver une balle de break. J'ai essayé de jouer de façon brave et j'ai réussi à gagner. J'étais vraiment très nerveuse avant le match. Je savais qu'elle allait avoir un avantage, particulièrement par rapport au soutien du public du court. Mais en fait, j'ai été un peu surprise, car vous (les spectateurs) m'avez aussi encouragée (rires). Honnêtement, je ne m'attendais pas à ça, donc merci beaucoup de m'avoir encouragée aujourd'hui."

Sinner, l’heureux numéro 1 mondial : “ Mon corps semble de plus en plus fort” C’est sourire aux lèvres que Jannik Sinner a appris, à la fin de son quart de finale largement dominé face à Grigor Dimitrov (6-2, 6-4, 7-6), qu’il sera, lundi, le nouveau numéro 1 mondial. Après une belle ovation du public français et la levée de quelques drapeaux italiens, il a expliqué : “ Je suis très heureux de cette réussite. C'est beaucoup de travail que nous faisons chaque jour. C'est une routine quotidienne. Je suis évidemment heureux d'avoir atteint ce classement.”. C’est une fierté pour lui, mais aussi pour l’Italie. En effet, ce Roland-Garros a été l’occasion de donner plus de visibilité à la montée en puissance des jeunes joueurs italiens. Si Jannik Sinner reste le porte-drapeau légitime, il ne veut pas faire d’ombre à ses compatriotes dont on a vanté la fougue : Musetti, Arnaldi, Sonego, Paolini ou encore Cocciaretto. Quoi qu’il en soit, pour la première fois de l’histoire du tennis, le numéro 1 mondial est un joueur italien et cela semble parti pour durer : “ Je pense que c'est une bonne chose pour l'Italie. Nous sommes un grand pays avec de grands entraîneurs et de grands joueurs. Je suis heureux de faire partie de ce mouvement italien. Les gens commencent à jouer au tennis de plus en plus, ce qui est formidable. Je pense que c'est le plus important. Tout le monde fait de son mieux.” Aussi ambitieux que patriote, Sinner explique : “ Nous avons beaucoup de tournois. Nous avons des tournois juniors, des Futures et des Challengers, et nous avons de grands tournois, des tournois ATP, des finales ATP à Turin et à Rome, et nous avons eu le Next Gen à Milan. Je pense que l'Italie le mérite parce que c'est un grand pays.”. N’ayant concédé qu’un set depuis le début du Grand Chelem (face à Moutet en huitièmes), l’Italien fait figure de favori pour le titre. Pourtant, ce n’était pas écrit. Blessé à Madrid, il est arrivé à Paris en manque de rythme. À présent, il semble remis et surtout confiant : “Je suis arrivé ici avec quelques doutes, des doutes physiques, et mon corps semble de plus en plus fort jour après jour, ce qui était pour moi l'objectif principal en venant ici.”. Même si la terre battue n’est pas sa surface de prédilection, le Transalpin avance sûrement vers la demi-finale de vendredi qui l’opposera à un joueur plus habitué à jouer sur terre battue, Carlos Alcaraz : “ C’est une surface où j'ai parfois beaucoup de mal, surtout au début. Nous l'avons vu ces dernières années. Je suis encore plus heureux d'être en demi-finale.